Lorsque j’ai commencé à travailler dans le web, on parlait de zoning quand on évoquait les schémas de pages qui servaient de base au travail des graphistes. Aujourd’hui, les architectes d’information dessinent des wireframes pour formaliser leur travail.
Bon, on serait tenté de dire que zoning et wireframes, c’est la même chose sous deux vocables différents, une simple affaire de synonymie. Je pense pour ma part que ce serait une erreur…
Le zoning, contrairement à ce que son nom – qui n’a rien d’anglais, soit dit en passant – pourrait suggérer, a peu de rapport avec la question des zones et des emplacements. C’est même le contraire, puisqu’il était – est toujours, j’imagine – explicitement admis que ce schéma n’a pour seule fonction que d’indiquer les éléments présents dans la page et leur importance relative. Toute liberté était laissée au directeur artistique auquel il était destiné de placer, dans sa création, en haut de page un élément figurant en bas dans le schéma, ou à droite un élément figurant à gauche.
Mais était-ce bien là leur rôle ?